Venise en novembre
- Isabelle Feliu

- 26 nov.
- 3 min de lecture
Un plein d'inspiration et de Spritz

J’adore voyager, mais j’ai une patience très limitée pour les foules. Dans cette optique, Venise ne paraît pas être le meilleur choix… et pourtant, ça a été un de mes coups de cœur de l’année. Novembre s’est révélée être la saison rêvée : la dernière dose de vitamine D dont j’avais désespérément besoin.
Avec ce petit article, j’aimerais simplement vous partager un peu de l’atmosphère de ce séjour, sans prétention ni ambition d’être un guide.
L'hôtel Il Palazzo Experimental
Comme le veut ma tradition personnelle, j’ai gardé le petit bloc-notes de la chambre. C’est toujours ce que je cherche en arrivant dans un hôtel, et celui-ci était parfait : une taille idéale et surtout aucune ligne. Rien de mieux qu’un petit papier rose poudré pour immortaliser quelques souvenirs.
L’endroit est décoré de pastels doux et d’arches qui rappellent l’architecture vénitienne. Un ancien palais Renaissance aux plafonds vertigineux, contrasté par une esthétique légère et ludique, dont ce petit logo au visage masqué que j’ai adoré retrouver sur les sous-verres.
Jaune beurre 🧈
La couleur du séjour nous a été imposée, gentiment, par le pull de mon copain. Il se mariait parfaitement aux terracottas, au rose vieilli et à la lumière dorée. Une palette rêvée, et une muse idéale.
Une fois nommée, la couleur du voyage s’est mise à faire ressortir d’autres teintes autour de nous : le bleu de la lagune, le blanc grisâtre de la pleine lune, et même le rouge des Select Spritz.

Des pas, seulement
Je remercie Venise pour une chose simple : l’absence totale de trottinettes et de voitures. Même les vélos sont rares. Pour une piétonne qui a facilement le mal des transports comme moi, c’est un luxe. En novembre, on respire. Il y a parfois des foules, mais on les évite en bifurquant dans une petite allée.

Si on m’avait dit, il y a quelques années, que je deviendrais une coureuse, je n’y aurais pas cru. Et pourtant, j’ai appris à apprécier ce sport qui me fait découvrir des coins que je ne verrais pas autrement. Ça me met dans un état d’esprit où les détails ressortent mieux: une statue, une façade, un reflet que j’aurais ignoré.
Une plume inattendue
Je mène une guerre intérieure pour ne pas acheter de nouveau matériel d’art. Mes tiroirs débordent, et j’essaie (avec plus ou moins de succès) de me limiter à ce que j’ai. J’ai complètement baissé ma garde sur l’île de Murano. Je voulais seulement regarder, et je me suis retrouvée à essayer ces plumes en verre qui m’ont toujours intriguée.
Des traits irréguliers, une ligne un peu incontrôlable qui pardonne bien mes maladresses et rend toutes mes erreurs plus jolies. Et puis la liberté d’utiliser plein d’encres sans avoir à nettoyer un mécanisme à chaque fois. Bref, le genre d’outil facile d’entretien qui a tout pour me charmer et avec lequel je risque de beaucoup dessiner.
Flâneurs assumés
On avait envie de voir plusieurs musées, mais on profite rarement d’un lieu quand on est serrés comme des sardines. On a donc évité les grandes attractions et on a surtout marché, flâné, fait les boutiques et pris l’apéro.

Je crois que c’est ce qui fait le charme d’une petite escapade: sortir un peu des objectifs habituels et laisser l’attention revenir toute seule. Regarder les statues, les lions ailés qui apparaissent partout, les détails cachés… ou encore cette dame qui nourrissait une mouette énorme depuis sa fenêtre.
Ça m’a permis pour la première fois depuis des mois de laisser l’inspiration revenir d’elle-même au lieu de la forcer.

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